“Itôs alive!”

coli1

Fotografia Viva

Dois grupos de pesquisa norte-americanos, liderados pelos cientistas Christopher Voigt (Universidade da Califórnia) e Edward Marcotte (Universidade do Texas) modificaram geneticamente a bactéria E-coli, muito comum no trato intestinal de mamí­feros e na mais comum das mãos sujas.

O objetivo foi o de transformar as bactérias em, literalmente, pixels, por meio de um processo que adiciona – via manipulação genética – caracterí­sticas de fotossensibilização í  bactéria E-coli, tornando-a impressionável í  luz. Os pesquisadores pretendem que isso poderá representar, brevemente, o fim do uso de sais de prata e de pigmentos poluentes na ampliação/impressão de fotografias.

coli3
Resultado dos experimentos. A foto da direita é a feita com bactérias sensí­veis í  luz.

====================================

Biologí­a sintética: bacterias convertidas en pí­xeles
sábado 3 diciembre 2005 por Damien >> Ciencia y salud

Y yo que pensaba que la modificación genética sólo serví­a para sacar tomates del tamaí±o de una pelota del huerto”¦ que equivocado estaba. Ahora resulta que la genética, y en especial la biologí­a sintética va a cambiar el mundo del multimedia, convirtiendo bacterias E-coli en pí­xeles.

Dos grupos de investigación dirigidos por Christopher Voigt de la Universidad de California y Edgard Marcotte de la Universidad de Austin han logrado esta hazaí±a usando una bacteria de tipo Escherichia coli, que se encuentra principalmente en la suciedad y en el tubo digestivo de los bovinos.

Para que las bacterias se puedan convertir en pí­xeles, les han implantado un sistema capaz de fotosí­ntesis, un sistema de pigmentación que se bloquea a estar expuesto a la luz. Sólo nos queda por usar una plantilla de esparcir y, siguiendo el proceso de revelado fotográfico logramos el resultado siguiente…

Después de unas 12-15 horas de exposición, las bacterias expuestas salen blanco y las otras se quedan coloridas. El resultado es increí­ble ya que estamos hablando de una foto viva, con miles de bacterias programadas para reproducir una imagen. La resolución obtenido es de 15 Mpix por cm2″¦ í¿algún dí­a veremos pantallas con resoluciones bestiales y formadas por nidos de bacterias E-coli?

Fuente: Lo Blog Gadget y PC Impact

=============================
coli2
A bactéria E-coli.

La premií¨re “photo vivante” grâce í  une bactérie
LE MONDE | 31.12.05 | 14h42 “¢ Mis í  jour le 31.12.05 | 14h42

Nicéphore Niépce, l’inventeur bourguignon de la photographie (1767-1833), en avait peut-être rêvé il y a plus d’un sií¨cle et demi. Mais ce sont des chercheurs de l’université de Californie, í  San Francisco, et de celle du Texas qui l’ont réalisée.

Le “flying spaghetti monster”, sorte de crabe í  six pattes tout droit issu de l’imagination d’un enfant, est la premií¨re photo vivante jamais produite. D’autres, comme une série de portraits d’une incroyable qualité, ont suivi.

Ces photos sont les premií¨res faites í  partir d’un matériau biologique qui tourne résolument le dos aux techniques des champions de la pellicule que sont Agfa, Fuji ou Kodak et í  celles des leaders de la photo numérique.

Oubliés les sels d’argent ainsi que les oxydes de fer et de manganí¨se, que le héros de Chalon-sur-Saône a eu tant de peine í  maí®triser pour réaliser, en 1826 ou 1827, la premií¨re photographie de tous les temps. Finis les capteurs électroniques dont la résolution ââ?¬â? le nombre de pixels ââ?¬â?, tant vantée par les vendeurs d’appareils numériques, ne cesse de progresser.

Désormais, l’heure est aux bactéries, et í  la plus connue d’entre elles : Escherichia coli. E. coli pour les intimes. Un micro-organisme présent dans l’intestin des mammifí¨res et qui, au fil du temps, est devenu le cobaye préféré des biologistes.

Cette bactérie est si petite qu’il n’est guí¨re difficile, s’amusent Chris Voigt et Anselm Levskaya, deux des pí¨res californiens de ces photos biologiques, d’obtenir avec cette pellicule vivante des résolutions de 100 millions de pixels, lí  oí¹ des appareils haut de gamme en proposent dix fois moins. Vantardise ? Certainement pas. D’ailleurs, la trí¨s sérieuse revue scientifique Nature s’est fait l’écho de cette découverte í  la fin du mois de novembre.

Pour obtenir les minuscules biopigments noirs et blancs ââ?¬â? ou plutôt beige clair et beige foncé ââ?¬â? nécessaires í  la constitution de leur photo, les chercheurs ont “manipulé” E. coli en lui injectant le gí¨ne d’une algue bleue qui favorise, plus ou moins directement, la production d’une protéine sensible í  la lumií¨re. En résulte l’apparition d’un pigment coloré, celui-lí  même qui fait les clairs et les foncés selon qu’il se manifeste ou pas. Seule contrainte ââ?¬â? et non des moindres ââ?¬â?, le temps de pose de cet appareil photo d’un nouveau genre est de plusieurs heures.

Ces biologistes espí¨rent développer le marché de ces bactéries mutantes en les transformant en de minuscules usines, les “nano-usines”, capables, une fois excitées par la lumií¨re, de produire nombre de substances chimiques ou de précipiter des métaux.
Jean-François Augereau

daguerreniepce

“- Bactérias? Que coisa absolutamente sem pilha, sem emoção e nenhuma poética!”

“- Eu diria mais, meu caro Daguerre, não acrescenta nada, rien du tout!”

3 comments

  1. Boa notÃ?­cia. Mas, tenho a impressÃ?£o – sem trocadilhos – de que as cÃ?³pias em papel tendem a diminuir daqui pra frente, atÃ?© pelo escasseamento de recursos naturais. O papel de fibra de algodÃ?£o (o mais usado no momento na Europa) Ã?© impresso com tintas de “longa duraÃ?§Ã?£o”, que ninguÃ?©m sabe ao certo o quanto durarÃ?¡, e que modificam completamente o processo de impressÃ?£o. Como comentamos dia desses, tÃ?¡ mais pra “pintura mecanizada”.
    Fotografia mesmo, t�¡ rareando.

Deixe uma resposta

O seu endereço de e-mail não será publicado.