Similaridades (cont.)

“A Arte deve ser concebida como imitação da natureza” (Aristóteles)

Petronas

Notem a curiosí­ssima semelhança entre a segunda foto de K. Blossfeldt (abaixo) e as Petronas Towers, de Kuala Lumpur (Malásia), do arquiteto malaio Ken Yeang.

6 comments

  1. b.t.w., estava fuÃ?§ando na minha pasta de fotos e quando vi a foto do Blossfeldt, lembrei-me na hora das torres malaias…

    Essas similaridades chegam a pregar peÃ?§as…

  2. The first aesthetic theory of any scope is that of Plato, who believed that reality consists of archetypes, or forms, beyond human sensation, which are the models for all things that exist in human experience. The objects of such experience are examples, or imitations, of those forms. The philosopher tries to reason from the object experienced to the reality it imitates; the artist copies the experienced object, or uses it as a model for the work. Thus, the artist’s work is an imitation of an imitation.

    Plato’s thinking had a marked ascetic strain. In his Republic, Plato went so far as to banish some types of artists from his ideal society because he thought their work encouraged immorality or portrayed base characters, and that certain musical compositions caused laziness or incited people to immoderate actions.

    Aristotle also spoke of art as imitation, but not in the Platonic sense. One could imitate ââ?¬Å?things as they ought to be,ââ?¬Â he wrote, and ââ?¬Å?art partly completes what nature cannot bring to a finish.ââ?¬Â The artist separates the form from the matter of some objects of experience, such as the human body or a tree, and imposes that form on another matter, such as canvas or marble. Thus, imitation is not just copying an original model, nor is it devising a symbol for the original; rather, it is a particular representation of an aspect of things, and each work is an imitation of the universal whole.

    Aesthetics was inseparable from morality and politics for both Aristotle and Plato. The former wrote about music in his Politics, maintaining that art affects human character, and hence the social order. Because Aristotle held that happiness is the aim of life, he believed that the major function of art is to provide human satisfaction. In the Poetics, his great work on the principles of drama, Aristotle argued that tragedy so stimulates the emotions of pity and fear, which he considered morbid and unhealthful, that by the end of the play the spectator is purged of them. This catharsis makes the audience psychologically healthier and thus more capable of happiness. Neoclassical drama since the 17th century has been greatly influenced by Aristotle’s Poetics. The works of the French dramatists Jean Baptiste Racine, Pierre Corneille, and MoliÃ?¨re, in particular, advocate its doctrine of the three unities: time, place, and action. This concept dominated literary theories up to the 19th century.

  3. C’est un vieux prÃ?©cepte que l’art doit imiter la nature ; on le trouve dÃ?©jÃ?  chez Aristote. Quand la rÃ?©flexion n’en Ã?©tait encore qu’Ã?  ses dÃ?©buts, on pouvait bien se contenter d’une idÃ?©e pareille ; elle contient toujours quelque chose qui se justifie par de bonnes raisons et qui se rÃ?©vÃ?©lera Ã?  nous comme un des moments de l’idÃ?©e ayant, dans son dÃ?©veloppement, sa place comme tant d’autres moments. D’aprÃ?¨s cette conception, le but essentiel de l’art consisterait dans l’imitation, autrement dit dans la reproduction habile d’objets tels qu’ils existent dans la nature, et la nÃ?©cessitÃ?© d’une pareille reproduction faite en conformitÃ?© avec la nature serait une source de plaisirs. Cette dÃ?©finition assigne Ã?  l’art un but purement formel, celui de refaire une seconde fois, avec les moyens dont l’homme dispose, ce qui existe dans le monde extÃ?©rieur, et tel qu’il y existe. Mais cette rÃ?©pÃ?©tition peut apparaÃ?®tre comme une occupation oiseuse et superflue, car quel besoin avons-nous de revoir dans des tableaux ou sur la scÃ?¨ne, des animaux, des paysages ou des Ã?©vÃ?©nements humains que nous connaissons dÃ?©jÃ?  pour les avoir vus ou pour les voir dans nos jardins, dans nos intÃ?©rieurs ou, dans certains cas, pour en avoir entendu parler par des personnes de nos connaissances ?
    On peut mÃ?ªme dire que ces efforts inutiles se rÃ?©duisent Ã?  un jeu prÃ?©somptueux dont les rÃ?©sultats restent toujours infÃ?©rieurs Ã?  ce que nous offre la nature. C’est que l’art, limitÃ?© dans ses moyens d’expression, ne peut produire que des illusions unilatÃ?©rales, offrir l’apparence de la rÃ?©alitÃ?© Ã?  un seul de nos sens ; et, en fait, lorsqu’il ne va pas au-delÃ?  de la simple imitation, il est incapable de nous donner l’impression d’une rÃ?©alitÃ?© vivante ou d’une vie rÃ?©elle : tout ce qu’il peut nous offrir, c’est une caricature de la vie (…) C’est ainsi que Zeuxis peignait des raisins qui avaient une apparence tellement naturelle que les pigeons s’y trompaient et venaient les picorer, et Praxeas peignit un rideau qui trompa un homme, le peintre lui-mÃ?ªme. On connaÃ?®t plus d’une de ces histoires d’illusions crÃ?©Ã?©es par l’art. On parle dans ces cas, d’un triomphe de l’art. (…)
    On peut dire d’une faÃ?§on gÃ?©nÃ?©rale qu’en voulant rivaliser avec la nature par l’imitation, l’art restera toujours au-dessous de la nature et pourra Ã?ªtre comparÃ?© Ã?  un ver faisant des efforts pour Ã?©galer un Ã?©lÃ?©phant. Il y a des hommes qui savent imiter les trilles du rossignol, et Kant a dit Ã?  ce propos que, dÃ?¨s que nous nous apercevons que c’est un homme qui chante ainsi, et non un rossignol, nous trouvons ce chant insipide. Nous y voyons un simple artifice, non une libre production de la nature ou une oeuvre d’art. Le chant du rossignol nous rÃ?©jouit naturellement, parce que nous entendons un animal, dans son inconscience naturelle, Ã?©mettre des sons qui ressemblent Ã?  l’expression de sentiments humains. Ce qui nous rÃ?©jouit donc ici c’est l’imitation de l’humain par la nature.

    Hegel, esh�©tique

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